UBS, la réforme qui fait mal
En 2017, UBS a vu son chiffre de bénéfice net baisser de 63%, soit à 900 millions d’euros. La banque à été plombé par de grandes pertes lors du quatrième trimestre de l’année dernière.
À cause de la récente réforme fiscale américaine, le groupe UBS a subit une perte de 2,2 milliards de franc suisses durant les trois derniers mois de l’année 2017. C’est la banque suisse elle-même qui l’a annoncer dans un communiqué. Si l’on exclut la charge de 2,8 milliards de dollars qui a du être inscrit dans les comptes de la banque à cause de la réforme, les chiffres auraient été de 641 millions de bénéfices sur ce même trimestre, a encore précisé la banque.
Une perte un peu plus lourde que prévue pour le groupe lors de ce quatrième semestre. Les spécialistes analystes interrogés par AWP, l’agence suisse qui a avait estimé une perte tournant aux alentours de 2,1 milliards de francs suisses.
La comptabilité des entreprises ainsi que des banques américaines se voit perturbé par cette réforme fiscale initié par le gouvernement Trump, et appliqué juste avant les fêtes. Mais, sur la durée, elle devrait leur être profitable, car son but principal et de baisser le taux d’imposition sur ces dernières de 35 à 21%.
La banque américaine Goldman Stachs, a dévoilé la semaine dernière une perte de 2,1 milliards de dollars, elle aussi lors du quatrième trimestre. Il s’agit de sa première perte trimestrielle depuis l’année 2011. Quant à CityGroup, la charge dédiée à cette réforme s’élève elle à 18,3 milliards de dollars.
Si l’on exclut cette dépression, les résultats net de UBS aurait progressé de 26% sur l’ensemble de l’année 2017, c’est en tout cas ce qu’indique le directeur général Sergio Ermotti. Dans ce même communiqué, il assure que 2017 avaient été “une excellente année” pour la banque. L’objectif d’économie de coup fixé a 2,1 milliards de francs suisses ayant été atteint.
Il faut aussi prendre en compte le bénéfice avant impôts de ses activités de gestions de la fortune, qui s’est inscrit en hausse de 15%, soit à 2,7 milliards de franc suisses. Alors que celui de la division de gestion de fortune pour la zone Amérique a augmenté de 12%, soit 1,3 milliards de dollars.
À l’image de ses concurrents, la banque a vu ses revenus en provenance de ses activités de courtage baissé à cause de la volatilité assez faible du marché. Les résultats de sa banque d’investissement étant resté à 1,4 milliards de francs suisses.